La véritable question serait, à quel point les femmes aiment le sexe ? Tout est une question de plaisir avant tout et de goût, un goût faisant suite à une envie, celle de vivre un moment de sexe intense et pourquoi pas, avec un zeste de brutalité masculine… Aimer les choses… Aimer la chose comme bon nous semble ou décliner pour des raisons propres à chacunes car après tout, les femmes aussi ont toutes des goûts différents en matière de sexe. La grande majorité des femmes veulent atteindre un niveau de plaisir bien à elles, qui leurs est propre mais cependant, pas toujours à n’importe quel prix.
Certaines femmes voulant pimenter leurs rapports sexuels, ressentir l’adrénaline en étant contrainte par force et faire parler leurs pulsions, demanderont à leurs partenaires à être brutalisées, dirigées et dominées, c’est un fait. Elles auront parfois à décider d’elles même si oui ou non, elles veulent accepter les requêtes de leurs partenaires car, certains hommes qui à défaut d’être automatiquement brutaux demanderont à leurs partenaires eux aussi si ils peuvent pratiquer la brutalité. Il en va donc que, tout est possible dans le comportement sexuel, cela va dans toutes les directions. Mais la brutalité sexuelles, c’est quoi en gros et à quel point ?
Il y a plusieurs sortes de brutalité, avec des degrés différents pour certaines d’entre elles.
On peut ainsi parler de la brutalité liée à l’instinct primaire de l’espèce humaine qui remonterait aux premiers pas de l’homme sur cette planète. Cette brutalité « basique » se plaît de manière sauvage, à reprendre le dessus… Souvent à l’image d’un boost sensoriel et émotionnel, la particularité de cette brutalité est d’être directement façonnée par les sens et les pulsions sexuelles… il suffit d’une vision, d’une odeur, ou/et même d’une idée précise pour entrer dans un état d’esprit bien défini, tel un ciblage, le ciblage de la femelle. C’est un déclenchement quasi-incontrôlable, l’homme ne pense qu’à « attraper » sa partenaire dans ce moment là… Sensoriel et puissant, des mots que les femmes aiment généralement. C’est ce qui arrive à certains homme, qui ne perdent pas le contrôle pour autant de leurs êtres mais qui possèdent bel et bien cet instinct remontant à nos ancêtres lointain. À l’inverse de ces hommes là, chez d’autres, le pire se trouve être l’existence d’attitudes très brutales à la violence caractérisée, allant parfois dans le sens d’une brutalité sexuelle punitive et délibérée, souvent pour des raisons de troubles d’ordre psychologique ou/et sociaux, voir des comportements anti-sociaux et un non-respect donc, n’ayant plus d’aspect semblable à cette brutalité basique citée plus tôt… La violence n’est pas amour… On parle souvent de domination masculine, de « tirage de cheveux » ou bien de pilonnages au moyen de levrettes bien contraignantes et bien secouantes. Cette brutalité est cependant, pas directement liée à l’excitation car il peut y avoir excitation sans brutalité et ce, même si l’excitation et la brutalité sont alimentée de la même manière. On notera donc, que le contraire d’un rapport sexuel dit « brutal » est un rapport sexuel « doux ». Oui, certaines femmes préfèrent aussi quand c’est doux, un autres sujet bien sûr.
Puis il y a une autre sorte de brutalité qui elle, trouve ses racines beaucoup plus tard dans l’histoire de l’humanité mais toutefois, bien avant le moyen âge. Elle révéle de façon profonde et distinct, la nature dominante et soumise des personnes qui la pratique et finira par se codifier au fil des siècles qui suivront. Cette brutalité « codifiée » reprend les bases de déclenchement de la brutalité « basique » en terme de pulsions sexuelles mais va bien au delà pour ainsi prendre un caractère spécifique directement lié au contrôle absolu du plaisir donné et reçu des sujets dominants et des sujets soumis. Le franchissement de ce cap est le plaisir dans la douleur physique ou aussi morale… La douleur donnée ou reçue, à un rythme bien différent et étonnamment sans violence. On parle souvent de « punitions » ou bien même de « fessées »… Une brutalité qui de par ses différents degrés de brutalité, regroupe des pratiques et des disciplines sexuelles différentes. Le côté sensoriel est très mis en avant et il est logiquement dirigé par l’ascendance du dominatant, homme ou femme, sur le ou la soumise. On note bien qu’à l’image d’un jeu, les hommes et les femmes peuvent inversement avoir le rôle de dominants ou dominés… Oui, et vice-versa. Les pratiquants ont toutefois à ne pas confondre un jeu de rôle avec un début, une fin et la réalité. Donc le respect qui s’impose par des règles est souvent de mise. L’amour du jeu et le jeu de l’amour… On peut ainsi voir de par les limites repoussées de cette brutalité si particulière, des pratiques sexuelles comme le « bondage discipline sado-masochisme » appelé aussi « BDSM » soft ou « BDSM » hard, tout deux sorties tout droit du « SM », leur base… Un autre sujet là encore même si il se trouve dans la même lignée.
Il est clair que le plaisir et la douleur sont les deux faces d’une même pièce… L’acte sexuel peut être un échange amoureux long et agréable ou un acte impulsif et bestial… Brutal… L’expérience des hommes et des femmes matures se voit souvent apporter un plus dans ce genre de rapports sexuels.
Au final, on peut effectivement dire que certaines femmes mais pas toutes, aiment quand les rapports qu’elles ont, sont rugueux avec plus ou moins de brutalité. Il faut toutefois rappeler qu’une femme qui accepte ou demande une certaine soumission ne veut pas dire qu’elle est soumise dans son quotidien.