Stan se déshabilla à son tour. Quand il fut nu, sa main vint s’aventurer dans mon intimité. Il embrassa mon sexe et glissa sa langue. Je poussais un cri de surprise et d’extase. « Casse toi de là ! Qu’est-ce qui te prends de coucher avec deux mecs en même temps ? », me soufflait ma voix intérieure. Je chassais ces pensées et me laissais aller au plaisir. Flo vint se placer au niveau de ma tête. Son sexe avait déjà gonflé d’excitation. Sa verge me caressa la joue. Il me regarda avec incertitude, attendant un geste de ma part. Je fis ce qu’il attendait et prit son sexe en bouche. Je le suçais lentement en veillant à ce qu’il ait du plaisir. Je sentis un doigt entrer en moi. Je couinais fortement avec le sexe de Flo en bouche. Flo me maintint la tête contre le lit et s’enfonça profondément dans ma bouche. Pendant ce temps, Stan s’activait en moi, m’arrachant des gémissements sourds. Il avait des doigts de fée, c’était le cas de le dire. Flo me caressa les cheveux et fit des va et vient dans ma bouche, en me regardant. ll esquissa un sourire, s’estimant fier de moi.
Quelques minutes plus tard, quand il sentit le plaisir l’envahir, il s’écarta de moi et s’abstena de cracher sa semence dans ma bouche, tel un véritable contrôle de lui même. Peut-être pour repousser les limites de son plaisir. Il poussa cependant un cri rauque à cet instant. Je le regardais assez fascinée sur le coup. Stan lui ne me laissa de répit. Il se mit à califourchon sur moi et m’embrassa.
– Suces moi.
Murmura-t-il contre mon oreille. Il me releva et me mit à genoux, en face de lui. Je me penchais vers sa verge et le prit en entier dans ma bouche. Son pénis était plus volumineux que celui de Flo. Je lui caressai, les bourses, avala sa bite goûlement… Florian me prit par les hanches et sans crier gare, s’enfonça en moi. Il m’arracha un cri de douleur. Il ne sembla pas le remarquer et fit des va et vient rapides en moi. Stan prit mes cris pour de l’encouragement, m’attrape les cheveux et enfonça sa verge profondément dans ma gorge. Je dus faire un grand effort pour m’habituer aux fortes pénétrations de Flo dans ma chatte et le rythme effréné de Stan dans ma bouche. Flo ralentit peu à peu et jouit en moi… Il se retira par la suite, satisfait. Son sperme qui sortait de mon vagin coulait le long de mes cuisses, tâchant les draps. Je vis Stan qui allait jouir à son tour lui aussi et fort heureusement, hors de ma bouche vu qu’il s’en était retiré… Finalement non, il n’avait pas jouit. Stan s’était retenu exactement comme Flo avait fait peu de temps avant qu’il me pénètre.
– Mets toi à quatre pattes.
Dit-il en caressant son pénis. Je n’aimais pas le ton de sa voix mais la soumission commençait peu à peu à m’exciter. Je me mis à quatre pattes, dos à Stan. Il caressa ma vulve avec son gland, m’arrachant un gémissement. Il s’enfonça ensuite, moins violemment que Flo et fit des lents va-et-vient. Flo était assis en face de nous, et regardait la scène en souriant. Stan accéléra ses va et vient et m’arracha dorénavant des cris.
– T’aimes ça, hein, salope? P’tite salope…
Je m’accrochais aux draps, les griffait, criais, perdais toute notion du temps. Désormais, la seule chose qui comptait à mes yeux était tout le plaisir que Stan me procurait et celui que j’allais lui donner. Un plaisir, le sien, qui ne tarda pas… Il fini à son tour, bien profondément en moi en me remplissant la moule…
Eh ben, quel séjour ! Je m’en rappellerais de l’Italie ! Se fût le même manège le soir même. Quelle soirée ! Peut-être plus intense encore que les autres fois, du moins à ce que j’en ai ressentis… Énormément de plaisir avec une différence cependant. Les deux garçons avaient à ma grande convenance, utilisés des préservatifs cette fois-ci. Le moment fut agréable côté plaisir et ce, malgré le vocabulaire de Stan… Il m’a souvent « insultée » à chaque fois qu’il me baisait en levrette… Vicieuse, traînée ou le mot de base, salope… Quel enfoiré celui-là. Nous crurent un moment avec Florian, entendre la porte se fermer, ce qui avait légèrement refroidit l’ambiance. Notre moment repris assez vite son cours fort heureusement, car à part nous trois, il n’y avait rien à signaler dans la pièce.
De retour au lycée la semaine suivante, je traversai les couloirs avec grande hâte. Je me cachais tant bien que mal le visage avec mon écharpe, le coeur gonflé de rancoeur. J’entendais leurs chuchotements agaçants. J’avais envie de leur crier d’aller tous se faire foutre. Au lieu de ça, je continuais mon chemin évitant de regarder toute personne que je croisais. J’arrivais finalement dans les toilettes des filles et lançais un regard hagard au groupe de filles que je trouvais prostrée devant le miroir. Elles arrêtèrent immédiatement de parler et me regardèrent avec dédain. Un regard emplit d’une haine injustifiée.
– C’est pas la foire ici, cassez-vous bande de connes !
Leur disais-je sur un ton agressif. Elles ne se firent pas prier et s’empressèrent de sortir avant de m’avoir néanmoins jeté un mauvais regard. Une fois qu’elles furent parties, je poussais un long soupir de frustration. Mes yeux étaient gonflés à cause des larmes que j’avais versé. Moins d’une semaine. Il avait fallu moins d’une putain de semaine pour que je sois considérée comme la pestiférée, la putain du lycée. Mes ébats avec les deux garçons en Italie n’étaient pas passés inaperçues. Un gars qui partageait la même chambre que Florian était malheureusement passé par-là le dernier soir. Le bruit de la porte qui se refermait, c’était le gars en question… Une putain, voilà ce que j’étais devenue. On m’appelait « la putain des Polacks ». Mais pourquoi Polacks? Florian n’était pas polonais. Et ben apparemment si. C’est hier que je l’ai appris, il a bien des origines polonaises moi qui le croyais allemand, d’où sa compréhension de la langue… Ce que j’ai appris en plus de cela, c’est que Stan était de sa famille, son cousin. Quelle honte… Je fermais les yeux, en tentant de reprendre mon calme. Si je sortais, j’aurais droit à leurs chuchotements, à leur pensées plus mauvaises les unes que les autres, à leur dégoût… « Reprends-toi », pensai-je. Je pris mon courage à deux mains et sortait dans le couloir, propice au danger. À peine fis-je quelques pas, que les chuchotements reprenèrent de bon train. « Je vous emmerde, bande de cons », pensais-je. Je croisais Anna et Camilla près des casiers. Elles s’arrêtèrent de parler en me voyant arriver.
– Salut les filles, ça va?
M’exclamai-je d’un ton enjoué.
– Euh, ouais…
Répondirent-elles mal à l’aise.
– Qu’est-ce qui vous arrive? C’est à cause de ma réputation?
– Coucher avec les cousins Polacks, en même temps en plus. Tsss, il faut être folle à lier pour faire ça.
Dis Anna d’un ton sec.
– On a plus le droit à la liberté sexuelle?
M’exclamai-je, hors de moi.
– Si j’avais su que t’étais ce genre de salope, je ne t’aurais jamais adressé la parole.
Répondit-elle, pète-sec. Sans que je n’aie pu le contrôler ou l’arrêter, ma main vint se poser sur la joue d’Anna dans un claquement sec, qui se fit entendre. Anna porta la main à sa joue, rougit par la baffe.
– T’es folle à lier, pauvre conne !
S’écria-t-elle.
– Tu l’as mérité cette baffe. Le jour où tu te feras sauter, préviens moi, tu seras peut-être moins coincée du cul !
Lui dis-je avant de tourner les talons.
– Pourquoi tu te fais remarquer?
– Quoi?
Répondis-je bêtement. Florian réitéra sa question, en me regardant avec froideur.J’ôtais mes écouteurs et lui adressai mon regard le plus froid.
– Qu’est-ce que ça peut te foutre?
Demandai-je. Il se glissa le long du mur et s’assit à côté de moi. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose puis la referma aussitôt.
– Pourquoi? Les cousins polacks? Pourquoi toutes ces cachoteries?
Demandai-je.
– M’en veux pas. J’avais envie de toi.
– C’est ça ta putain d’excuse?
– J’aurais pas pu savoir que mon cousin porterait un intèrêt sur toi également.
– Mais il m’as dit…
– Il ment.
Me coupa Florian.
– Je ne sais pas à quoi joue Stan parfois. J’avoue qu’à la base je voulais juste jouer un peu avec toi.
– Et?
– Il est intervenu. Stan aime se taper les jolies filles qui ont une assurance arrogante, je ne vois pas ce qui l’attire tant chez toi.
– Merci…
– Ce n’est pas ça, tu dois admettre que tu n’es pas le genre de fille à aborder un mec ou avec une assurance illimitée.
– Tu as joué avec moi, c’est fini.
– Non, j’aime coucher avec toi. Tu es l’une des seules filles qui ne me casse pas les couilles et t’es vachement bonne au lit.
Dit Florian avec un large sourire. Je me sentis insultée et flattée en même temps. Toutes ces révélations étaient un choc pour moi.