C’était une blonde à forte poitrine, au visage d’ange et au corps de mannequin. Pendant une brève seconde, je ressentis une pointe de jalousie de la voir en compagnie de Flo. Elles avaient raison après tout, je n’étais pas son type. Nos regards se croisèrent pendant un bref instant.
Florian m’adressa un clin d’oeil et reprit ses occupations.
– Jalouse?
Murmura une voix dans mon dos. Je me retournais aussitôt pour me heurter dans Florian. Il affichait un air espiègle avec un sourire en coin.
– Pardon?
Demandai-je. Il me plaqua contre le mur et colla une main contre ma bouche.
– Tu vas me suivre dans un coin pas loin et sans discuter, ok? Go.
Je n’eus pas d’autre choix que de le suivre. Nous marchâmes ainsi pas longtemps jusqu’à son fameux coin. Le lycée devait être casiment vide à cette heure-ci. J’étais l’une des dernières à sortir de cours comme à ma grande habitude. Je me maudissais intérieurement. J’entendis des pas et des rires dans le couloir mais notre coin était si bien caché.
Florian garda sa main collée contre ma bouche et attendit que le calme s’installe.
– Jalouse?
Répéta-t-il.
– Va te faire foutre !
Crachai-je.
– Qu’est-ce qui te prends de me toucher !
Il me broya la main et me colla davantage contre le mur. Un sourire mauvais apparut à la commissure de ses lèvres.
– J’aime quand elles sont rebelles, elles ne demandent qu’à libérer cette rage qui se cache en elles.
Murmura-t-il. Ce fait suivant, il m’embrassa sur la bouche avec force. Je répondis malgré moi à son baiser en n’essayant point de me libérer. Il continua à m’embrasser avec avidité et commença à se frotter à moi. Il s’écarta finalement, à bout de souffle.
– A genoux.
Ordonna-t-il.
– Tu rêves !
Il m’agenouilla de force. La douleur du choc fit remonter des larmes dans mes yeux.
– On va jouer toi et moi. Le jeu s’arrêtera quand je l’aurais décidé.
Dit-il. Je tentais de me lever mais il m’attrapa par les cheveux et me poussa sur le sol.
– Tu es assez bombasse à mes yeux, salope.
Murmura-t-il au creux de mon oreille. Je le regardai avec stupéfaction. Il répondit à mes interrogations par un sourire narquois. Je l’entendis défaire sa braguette. Ce qui devait arriver, arriva. Je n’avais pourtant jamais cherché à attirer l’attention, pourquoi c’était tombé sur moi?
– On va s’exciter mutuellement, ça te dit?
Demanda-t-il en riant. Il sortit son pénis, déjà en érection et l’agita devant moi.
– Tu avales?
Demanda-t-il. Une larme roula sur ma joue pour toute réponse.
– Allez, t’en fais pas, tu vas aimer ça.
Il m’enfonça son engin dans la bouche m’arrachant un hoquet. Soudain, j’ignore pourquoi, mais la situation provoqua une réaction étrange sur mon corps, ça m’excitait. Florian me tint la tête et enfonça sa verge au fond de ma gorge. Je n’eus plus besoin de me laisser faire et prit sa queue entre mes mains pour la branler et la sucer en même temps.
– C’est bon ça, tu vois que tu es une gentille fille.
Dit-il. J’entrepris de le sucer au mieux comme m’avait appris les bouquins et les forums que j’avais lues. J’aimais ça, cette sensation de lui procurer du plaisir par ma bouche. Florian accentua ses mouvements dans ma bouche en me tenant la tête.
– Dis moi que t’aime ça.
Me demanda dit-il. J’attrapais ses bijoux de famille, pour les malaxer avec douceur tout en le suçant. Je faisais de mon mieux pour lui donner tout le plaisir possible. Je le sentis prêt à jouir. Il s’ôta de ma bouche et gicla sa semence sur le sol. Je le regardais faire avec fascination. Il me lança un regard enjôleur et dit avec aisance.
– La prochaine fois ça sera dans ta bouche, petite pucelle.
Puis il parti comme le matin même.
Le jour suivant, j’avais pris le soin de mettre un jean et un haut pas trop provocateur. Florian m’avait après tout, forcée à subir ces sévices sexuels. Je ne souhaitais plus attirer son attention. Je m’avançais d’un pas lent et rêveur dans les couloirs du lycée. Je repensais à la veille et à la sensation que ça m’avait procurée de me sentir ainsi souillée. Souillée… j’avais éprouvé un certain plaisir à le sucer. Oui, oui, du plaisir. Je m’en étonnais moi-même. Je croisais justement ce dernier devant l’une des salles de classe, en compagnie de la blonde d’hier. Il caressait ses seins sans vergogne devant tout un public abruti par le spectacle. Il l’embrassa avec fougue en glissant une main sous sa mini-jupe. Ainsi, toute l’assistance pu profiter du joli petit cul de la blonde. « Quelle conne », pensais-je. Je l’entendis rire et elle tenta de le repousser faiblement.
– Flo… pas ici…
Sussura-t-elle. Florian lui adressa un sourire charmeur mais stoppa aussitôt ses caresses lorsqu’il m’aperçut. Il se détacha légèrement d’elle et me regarda fixement, sans rien dire. La blonde, déconcertée par ce délaissement soudain pivota vers moi pour savoir ce qui avait captivé l’attention de son beau. Lorsqu’elle me vit, une moue dédaigneuse apparut sur son visage.
– Attends une seconde.
Entendis-je Florian dire. J’accélérai le pas en passant devant eux et l’ignorant totalement.
– Hé ! Mel !
Je ne me retournais pas et continuait à marcher rapidement. Il m’attrapa par le poignet, me tira contre lui et posa une main sur ma taille. Pendant un instant, j’eus le souffle coupé à cause de sa beauté.
– On a pas un jeu à continuer, toi et moi?
Demanda-t-il avec un sourire moqueur.
– Je n’ai rien à faire avec toi.
Répondis-je, sèchement. Il descendit la main qu’il avait au niveau de ma taille à la naissance de mes fesses. Il tira une moue de désapprobation.
– Qu’est-ce que je t’ai dis à propos des jeans?
Dit-il.
– Va te faire !
Crachai-je en tentant de me dérober. Il m’agrippa fermement les fesses, m’arrachant un cri.
– Tu es à moi, pigé?
J’eus peur de la suite. Oserait-il tenter quelque chose en public?
– Pourquoi tu as peur de moi, je ne te plais pas?
– Lâche moi…
Murmurai-je.
– Supplie moi.
– S’il te plaît…
– À quel prix?
– N’importe lequel.
Lâchai-je, pitoyablement.
– Ta virginité.
– Je ne suis pas vierge.
Mentis-je en essayant de paraître convaincante. Il éclata de rire. Un rire rauque, sensible et plein de charme. Je tentais à nouveau de me dérober de son regard. Il se colla contre moi et me pinça les fesses.
– Pas à moi. Je l’aurais tôt ou tard, ta virginité.
Chuchota-t-il contre mon oreille. J’étais paniquée à l’idée de sortir des cours et de le croiser à nouveau ce soir-là. Ainsi, je me mélangeais à la foule d’élèves qui sortaient du bâtiment pour rejoindre hâtivement leur domicile. Quand j’arrivais au haut portail, j’eus la mauvaise surprise de le trouver là. Il m’attendait. « Quel con! », pensais-je.
– Melissa.
Minauda-t-il.
– Je t’attendais.
Il s’avança vers moi, m’attrapa par les hanches et m’embrassa avec fougue devant la foule d’élèves. Je fus choquée par cette approche un peu trop soudaine.
– Tu viens, ma puce?
Dit-il en lançant un regard en biais vers la foule. Je voulais crier « non ! », mais sa main m’entaillait les poignets. Si il continuait comme ça, je n’allais pas tarder à saigner. L’envie de pleurer me heurta violemment l’esprit, mais je tins tête et je le regardais avec toute la haine qui m’était possible.
– Pourquoi tu me fais ça?
Murmurai-je.
– Tu sais très bien ce que je veux. Allez, viens.
Dit-il en m’entraînant loin des autres, loin du lycée. Nous débouchâmes sur le parking des lycéens qui était presque vide. Il m’entraîna, pauvre chose que j’étais, jusqu’au fond du parking.
– Putain, lâche moi, tu me fais mal.
– Il t’arrive de coopérer? Sois une gentille fille, comme hier.
Répondit-il avec son sourire. Il m’entraîna jusqu’à une Opel Corsa et ouvrit rapidement les portières. Il me poussa à l’intérieur, sur le banc des passagers. Il verrouilla les portes et s’installa à côté de moi.
– Tu vas être une gentille fille?
– Je t’emmerde ! Sale con ! Laisse moi sortir d’ici !
Criai-je en frappant brutalement contre la vitre. Il m’attrapa par les cheveux, me maintint la tête sur ses cuisses et se pencha vers moi.
– Arrête de luter, ça ne sert à rien.
Il me releva comme une poupée de chiffon et analysa ma tenue avec un oeil expert.