Je le regardais à mon tour. Il était terriblement beau, très sexy.
Je ne savais pas ce qu’il l’intéressait tant chez moi alors qu’il pouvait avoir toutes les filles à ses pieds. Il s’approcha de moi et entreprit de défaire les boutons de mon haut sans rien dire. Après m’avoir ôté mon haut, il se pencha vers ma nuque et l’embrassa. Je me figeai n’osant bouger. Je sentais ses lèvres descendre de plus en plus bas. Ce n’était pas désagréable, mais j’étais pétrifiée. Il déboutonna mon jean en continuant à poser des baisers sur mon coup et la naissance de mes seins.
– Je n’ai pas envie de coucher avec toi.
Me lamentai-je en sentant une larme rouler sur ma joue. Il interrompit ses baisers et me regarda avec un sourcil levé.
– Qui a dit qu’on allait coucher?
Il reprit ses baisers tout en continuant à me caresser un peu partout.
– Allonge toi.
Dit-il.
– Je ne veux pas.
Il m’allongea de force et tira fortement sur mon jean. Je tentais de lui coller une droite mais il l’évita avec justesse. Mon jean était baissé sur mes genoux et je me sentais honteuse dans cette position de faiblesse. Il s’allongea de tout son poids sur moi et commença à m’embrasser sur les lèvres. Je lui mordis les lèvres de toutes mes forces mais cela ne le déstabilisa pas le moins du monde. Il m’arracha ma culotte et la déchira par la même occasion.
– Il faut que t’arrête ça, les strings t’iraient mieux.
Dit-il.
– Pitié, laisse moi partir.
Suppliai-je. Il introduisit avec force un doigt en moi m’arrachant un cri de douleur.
– S’il te plaît, tu me fais mal…
Il introduisit un deuxième doigt en moi et commença à faire des va et vient en moi. Je ne m’étais pas préparée à la douleur à cause de ma résistance.
– Laisse toi aller.
Murmura-t-il contre mon oreille.
– Je ne peux pas.
Sanglotai-je. Il diminua les fréquences de ses va-et-vient, me laissant peu à peu m’habituer à la présence de ses doigts.
– C’est bon comme ça?
Demanda-t-il.
– Oui…
Il s’installa entre mes jambes m’obligeant à les écarter un peu plus. Il glissa un troisième doigt en moi et me caressa le clitoris en même temps. Je commençais peu à peu à ressentir du plaisir. Il stoppa ses va-et-vient et se leva au dessus de moi.
– On va plus loin?
Je n’osais répondre à cela. Devais-je continuer à me faire martyriser ainsi? Un tyran qui me procurait d’ailleurs un peu trop de plaisir à mon goût. Il n’attendit pas ma réponse et glissa vers mon sexe. Il osa un coup de langue qui me procura un frisson. Je sentis sa langue frétiller puis s’introduire en moi. Il accompagna ses léchouilles avec un doigt. Je me cambrai et commençais à gémir faiblement. Il continua à me lécher avec avidité introduisant un deuxième doigt en moi. Je ne puis plus tenir et poussais un cri malgré moi. Il s’interrompit et se redressa. Il m’adressa un sourire coquin en me caressant ma vulve.
– Je t’avais dis que tu allais finir par aimer ça.
J’en rougis de honte me sentant mal à l’aise, les jambes écartées ainsi.
– Mets une robe demain et sans culotte. Il fait encore beau, tu devrais en profiter.
Dit-il en m’adressant un sourire en coin. Une jupe ! Non, mais, il rêve ! Au moment où il tourna la tête pour s’occuper de quelque chose que je n’ai su distinguer, j’ouvri la portière par où j’étais rentrée et sorti de la voiture, me retrouvant le cul nul dans le parking mon jeans dans une main et mes affaires dans l’autre…
– On remet ça demain !
S’écria Flo. Je parti furieuse, dans le sens inverse en lui lançant une insulte.
– Sale con !
Le lendemain matin arriva vite, trop vite, j’avais opté pour un short en jean sachant que le beau temps serait au rendez-vous. La veille, j’avais néanmoins hasardé un coup d’oeil rapide sur les dessous de ma sœur aînée. Je savais qu’elle faisait dans la lingerie fine et c’est ce qui plaisait le plus à ses copains. Oui, ma soeur et moi étions totalement différentes. Je ne m’en plaignais pas. Ce matin, j’avais finalement décidé pour un ensemble en dentelle, avec une petite culotte mignonne. Florian pouvait aller se faire foutre. Mon subconscient mourait d’envie d’aller plus loin avec lui, mais moi, Melissa, je n’étais certainement pas une salope. Surtout donner ma virginité à un mec pareil. Il pouvait toujours courir! Quelqu’un me sauta dessus me provoquant une peur soudaine. Camilla éclata de rire en voyant mon air effrayé.
– T’es conne ou quoi ?
Ripostai-je un peu trop sèchement.
– Ho, c’est bon, ce n’était qu’une blague…
Depuis que j’avais rencontré Florian, j’avais tendance à sursauter pour tout et rien. J’adressai un sourire qui se voulait rassurant à mon amie.
– Raconte !
S’exclama-t-elle.
– De quoi ?
– bah ta storie avec Flo Heinkel, il paraît que vous êtes ensemble toi et le beau ténébreux germanique.
– Quoi ?
M’étranglai-je.
– Je ne sors pas avec ce… ce … !
– Bah pourtant hier tout le lycée vous a vu vous rouler la pelle du siècle.
– Il m’a sauté dessus !
– À d’autres. Tu devrais t’estimer chanceuse, Flo ne s’affiche jamais avec ses conquêtes en public. Vous l’avez fait où ?
Demanda-t-elle en mastiquant bruyamment son chewing-gum.
– Je n’ai pas couché avec Florian !
M’écriai-je. Mon saut d’humeur fit retourner quelques lycéens. Ils me regardèrent abasourdis.
– Comment ça se fait que…?
– Je n’ai pas couché avec lui.
Répétai-je plus calmement.
– Mais tu ne vas pas tarder.
Murmura une voix rauque contre mon oreille. Je sursautai en trouvant Florian à côté de moi. Il m’adressa un de ses sourires charmeurs dont lui seul avait le secret. Camilla lui sourit bêtement, faillant en cracher son chewing-gum. Florian me caressa les fesses sans gêne en me regardant avec un sourire en coin.
– Nous avons italien, non ?
Demanda-t-il.
– Bon, je vais vous laisser moi.
Dit Camilla avec un large sourire.
– Sale con !
M’exclamai-je quand elle fut partie.
– Ce n’est qu’une simple vengeance pour ne pas avoir respecté notre accord.
Trop gonflé celui là ! Et pourquoi diable l’avais-je entre-temps suivi quand il m’avait proposé innocemment de passer notre heure libre à la cafèt? Je l’avais suivi bêtement une fois de plus. J’étais décidément trop naïve. Il avait profité de mon incapacité du connaissance des lieux pour m’entraîner dans une salle quasiment jamais fréquentée du lycée.
– Où tu m’emmènes? Je croyais qu’on allait à la cafèt.
Florian éclata de rire en me regardant en coin. Il s’arrêta de rire peu à peu et les dernières traces de son hilarité disparurent pour laisser place à un regard brillant de toute sa splendeur.
– Qu’est-ce que tu peux être naïve.
Rétorqua-t-il. Je me préparais à tourner les talons lorsqu’il m’attrapa et m’attira contre lui. Il tenta de m’embrasser, mais je me dérobais.
– Si tu m’as suivi aussi bêtement, c’est bien que tu meurs d’envie de coucher avec moi, non?
– Je ne veux absolument rien faire avec toi.
Répliquai-je.
– Arrête. Fais moi le plaisir de te déshabiller, tout de suite.
– Dégage Florian !
– Je veux que tu te déshabille.
Répéta-t-il plus sérieusement, sans trace d’hilarité.
– Va te faire.
– Tu veux que je montre notre séquence sexe à tout le monde?
Je devins blême aussitôt.
– De quoi tu parles?
Demandai-je, faiblement.
– Tu ne me prenais tout de même pas pour un con, j’espère? J’ai tout filmé hier, tes gémissements, ton excitation… Je pense que ça devrait en intéresser plus d’un.
– Non… pas ça.
Murmurai-je avec une boule à la gorge.
– Alors fais ce que je te dis.
Je n’osais plus bouger à cause de la révélation qu’il venait de me faire.
– Tu veux que je t’aide peut-être?
J’entrepris de jeter mon écharpe au sol sans grande conviction. Un sourire se dessina à la commissure de ses lèvres. J’ôtais maladroitement ma tunique tellement mes mains tremblaient.
– Continue…
Murmura-t-il avec un sourire espiègle. Je trouvais avec mal la braguette de mon short car je n’osais quitter Florian des yeux. Il affichait un air moqueur, amusé par la situation. Je défis ma braguette et j’entendis mon short tomber lourdement sur le sol. Je n’étais à présent que en sous-vêtements dans ce lieu lugubre et froid.