Florian me regarda longuement en détail semblant apprécier la vue.
– Tes sous-vêtements.
Dit-il.
– Tu ne peux pas me faire ça.
Suppliai-je.
– Tes sous-vêtements.
Répéta-t-il. Je dégrafai de mes mains maladroites mon soutien-gorge en le regardant avec haine. Oh ça oui, je lui en voulais. Ce connard m’avait piégé. Mon soutien-gorge connu le même sort que le reste de mes vêtements. Je ne m’étais jamais dénudée devant un garçon, je me sentais extrêmement mal à l’aise. Je pris mon courage à deux mains et m’attaquais à ma culotte.
– Attends.
Fit-il en s’approchant de moi. Il glissa sa main chaude dans ma culotte m’arrachant un cri.
– Déjà excitée?
Demanda-t-il avec un sourire. Je frissonnais à cause de la fraîcheur qui régnait dans la pièce.
– Attends, je vais te réchauffer.
Dit-il en me frottant les bras. Il s’écarta de moi et enleva son t-shirt.
– Qu’est-ce que tu fais?
Demandai-je, surprise.
– Je me mets à ton niveau.
Il défit sa braguette et laissa tomber son jean sur le sol. Il avait un corps musclé et athlétique. J’admirais la vue avec désir et envie. Je sentis ma culotte s’humidifier. Etait-ce lui qui me mettait dans cet état? Je remarquais une petite bosse à son boxer moulant. Je souriais malgré moi.
– Quoi? Je n’ai pas le droit d’avoir envie de toi?
Demanda-t-il.
– Je ne veux pas coucher, j’en ai pas envie…
Lui disais-je. Il m’attrapa, me souleva du sol et me plaqua contre une table. Il m’arracha ma culotte avec ses dents et commença à me caresser le ventre. Sa main descendit de plus en plus bas et atteint mon intimité. Il constata que je mouillais déjà et esquissa un sourire. Il s’allongea sur moi et m’embrassa avec passion. Il me caressa les seins, lécha mes tétons avec avidité et les mordis doucement. Je mouillais de plus en plus. En s’installant entre mes jambes, il les écarta d’avantage. Il avait gardé son boxer mais je sentais sa bite bien raide à l’entrée de ma fente. Il s’y frotta doucement m’arrachant un gémissement. Il mima le geste sexuel en faisant des va-et vient dans mon intimité. Entre temps, il continuait à me sucer les seins. Il intérrompit ce qu’il faisait et glissa un doigt en moi. Mon sexe lui céda le passage facilement car j’étais déjà bien humide. Avec son majeur, il titilla mon petit bouton m’arrachant un autre cri d’extase. Mais il ne s’arrêta pas là, il introduisit un autre doigt en moi. Je sentais son souffle contre ma joue. Il augmenta mon plaisir. Je gémissais de plus en plus fort me cambrant sous ses caresses. Si il continuait ainsi, j’allais exploser. Il accéléra le mouvements de ses doigts en moi me faisant presque jouir. Puis je fini par crier mon plaisir sans retenu lui suppliant de continuer. Je ne me reconnaissais plus, ce n’était pas moi. Il se dégagea, avec un sourire en coin, satisfait de m’avoir donné ce plaisir. Je fis alors une chose inhabituelle. Je me mettais à califourchon sur lui et l’embrassai avec passion. Je continuais mes baisers dans son cou, sur son ventre et plus bas. Arrivé à sa bosse, j’osais dévoiler enfin cette antre qui m’avais été interdite depuis tout ce temps. Une belle érection s’offrit à moi. Il était raide et tendu à son maximum. Flo bandait tellement fort. J’engloutissais tout d’abord son gland avec maladresse. Puis peu à peu, je pris de l’assurance et l’engloutissait entièrement dans ma bouche. Je le suçai avec passion voulant l’avaler de tout mon être. J’en profitais pour malaxer ses bourses en même temps lui arrachant quelques cris rauque de plaisir. Je pris cela en signe d’encouragement et suçai plus rapidement son sexe gonflé. Je sentis quelques secousses de sa part. C’était moi qui lui procurait ce plaisir ! J’avalai son membre du mieux que je pouvais. Flo était plutôt bien membré, très bien même. Je le sentis au bord de son excitation. Quand je sentis ses mains dans mes cheveux pour me pousser à m’écarter, je le gardais en bouche. Ce qui devait se produire arriva… il jouit dans ma bouche. Le liquide était amer. Je le recrachais aussitôt sur le sol. Il se releva, à bout de souffle, le sourire aux lèvres puis il me caressa les cheveux avec tendresse.
– Tu n’as pas avalée mais tu deviens sacrément bonne. Je t’avais dis que tu deviendrais ma salope à moi.
Me dit-il. Il m’adressa un clin d’oeil et colla un baiser sur mes lèvres. Quoi? Sa salope? Dans un élan de colère, je lui lança une bonne plaque dans ses parties intime, lui arrachant cette fois-ci, un cri rauque de douleur. Furieuse, je pris mes vêtements et quitta la pièce rapidement sans un mot.
Plus tard, à proximité de la cour centrale, je laissais l’air frais caresser ma nuque en humant l’air avec joie. Il faisait plutôt bon ce matin, le soleil commençais à faire surface petit à petit. J’entendis des éclats de rire derrière moi et je me retournais pour voir de qui ils provenaient. Florian était entouré d’une cour de filles, pendues à ses lèvres. « Cet imbécile ne manquait jamais d’occasion de pouvoir en sauter une », pensais-je. Il vit que je le regardais et m’adressa un sourire chaleureux. Je me retournais aussitôt, sourcils fronssés… Mais aussi, rouge de honte.
J’avais eu le week-end pour remettre mes esprits à clairs. Il fallait que ce jeu entre nous s’arrête. Jeu dont il était seul maître.
Aujourd’hui, c’était la journée découverte de la ville des lycéens. Le lycée nous avait enmené en visite touristique de Paris. Là, nous nous trouvions sur un bateau mouche, d’où l’air frais. Je n’écoutais rien de la visite et je m’en moquais. Camilla et Anna étaient quant à elles occupées à draguer des allemands. Elles ne parlaient même pas allemand ! Je balayai d’un bref regard la vue de mes deux amies en plein séance de séduction. Je reportai mon regard sur l’eau, d’un air absent.
– Il en a rien à foutre de toi, tu sais ?
Dit une voix féminine. Je tournais légèrement la tête pour me trouver face à « bombasse », la blonde que Florian s’était amusé à tripoter en public. Elle lança un regard évasif au fleuve comme si elle regardait la mer, l’air perdue.
– De quoi je me mêle?
Rétorquai-je un peu trop sèchement.
– Je te signale que tu es la première à lui tendre ton cul.
Ajoutai-je avec un regard noir. Elle n’en sembla pas offusquée le moins du monde et haussa nonchalamment les épaules.
– Moi j’ai toujours su à quoi m’attendre avec Flo, c’est moi qui l’ait abordée en première.
Avoua-t-elle. Je fus surprise et choquée par ces révélations, « bombasse » n’avait pas besoin de ce merdeux, elle était assez jolie pour avoir n’importe qui à ses pieds. Elle dut je pense, remarquer mon étonnement…
– C’est le seul qui ait été réglo avec moi. Tous ces cons ne pensent qu’à me sauter.
Dit-elle en adressant un regard à la ronde.
– C’est exactement ce qu’il fait, non?
– La différence entre ces cons et Flo, c’est que Flo aura toujours un geste pour moi tout en gardant notre relation « sex », les autres n’ont jamais cherchés à me connaître.
– Tu es pourtant…
– Très jolie, je sais. Mais trop jolie pour être suffisamment salope et une fille facile à leurs yeux apparemment… Bref, là n’est pas la question. Flo te veut pour je ne sais quelle raison, mais dés qu’il t’aura eu, tu ne seras plus rien à ses yeux.
– Je n’ai pas envie de coucher avec lui.
– Menteuse.
Rétorqua-t-elle en plissant les yeux.
– Tu es vierge, ne gâche pas cette première fois avec lui. Une fois que tu l’auras fait, reviens vers lui si t’en a envie mais pas avant.
– Pourquoi tu me dis ça?
– Une vierge devient facilement accro, surtout accro à Florian. Flo ne supporte pas les toxicos. Il en a détruit plus d’une et aujourd’hui encore, on ignore où ces « vierges accros » sont passées.
– Je ne veux pas coucher avec lui.
Répétai-je.
– Persuade toi-en, c’est bien. Je ne voudrais pas qu’une si jolie et gentille fille que toi soit détruite par lui. Garde le en tête.
« Bombasse » semblait si sincère. Elle m’adressa un regard hésitant, leva son bras pour la porter à mes cheveux. Elle enroula une de mes mèches autour de son doigt puis le relâcha aussitôt et tourna les talons. J’en eus le souffle coupé en la regardant partir, se déhanchant tel un top model.