– Elle te voulait quoi, Cassidy?
Demanda Florian qui était apparut à mes côtés sans que je m’en aperçoive. Cassidy…
C’est donc ainsi qu’elle s’appelait.
Je clignais des yeux pour revenir à la réalité. Florian me regardait d’un air soucieux.
– Elle… voulait faire connaissance.
– Cassie?
Demanda-t-il, étonné.
– Mais au fait, pourquoi on se parle? On n’est pas amis toi et moi que je sache.
Répliquai-je, vivement.
– Melissa, je t’en prie.
Fit-il d’un ton charmeur.
– Toi et moi on est beaucoup plus.
Dit-il en me caressant la joue. Il me fit pivoter et me colla contre la rambarde, face au fleuve. Il se colla contre mon dos et passa ses bras autour de ma taille. Je sentis sa main glisser sous mon haut et caresser mon ventre.
– Pas ici, arrête.
Murmurai-je.
– Fais pas ta chochotte.
Dit-il en collant un baiser sur ma nuque. Il remonta sa main au niveau de mon soutif. Je frissonnais craignant que les autres passagers puissent nous voir. Les touristes à proximité de nous étaient occupés à prendre des photos. Il posa sa main sur mon sein droit et me le malaxa doucement. Je renversai la tête en arrière me laissant succomber peu à peu.
– Pourquoi moi?
Demandai-je.
– Pourquoi quoi?
Demanda-t-il en glissant son autre main dans mon jean.
– Pourquoi m’avoir choisie?
Demandai-je me sentant déstabilisée par ces caresses soudaines.
– Il n’y pas de raison précise.
Me répondit-il en glissant sa main dans ma culotte.
– Il y a toujours une raison.
Dis-je en tentant de dégager sa main. Il m’agrippa le sein et introduisit un doigt en moi. Je poussais un cri de surprise tant effrayée et alertée par la douleur.
– Excuse moi.
Murmura-t-il contre mon oreille. Il me mordit le lobe de l’oreille et me malaxa le sein avec plus de douceur. Je sentis ses doigts s’activer en moi m’arrachant un gémissement.
– T’es taré, arrête ça.
Dis-je.
– Melissa, Mel… combien de fois t’ai-je dis que c’est moi qui commandait?
Dit-il en titillant mon petit bouton. Je gémissais de plus en plus et craignait d’alerter les autres passagers.
– Souffle doucement, prend ton temps.
Sussura-t-il en accélérant ses va et vient. Je fis ce qu’il me dis et fermais les yeux. Je savais que c’était mal, je savais que je lui étais soumise. Mais comme l’avait si bien dit Cassie, « on devenait vite accro à lui ».
– Flo, arrête.
Haletai-je.
– Pas avant que t’ai jouis.
Il me colla davantage contre la rambarde, m’écarta les jambes permettant ainsi une pénétration plus facile. Ses doigts étaient des purs merveilles. Je sentis une vague de plaisir me submerger, je me cambrais, gémissais, tenta de crier… Florian fut rapide et anticipa le coup en me collant sa main contre ma bouche. Je criais mon plaisir, sourd à l’oreille de tous, étouffé par la main de Florian. Il m’arracha un dernier cri, puis se retira. « Incroyable, je venais d’avoir un orgasme pour la première fois de ma vie », pensai-je. Quelle « découverte » cette journée ! Puis-il fini par me lâcher et me laisser tranquille… Pour le moment.
Peu après notre retour au lycée, je me recoiffais rapidement devant une porte vitrée en pinçant les lèvres. Je regardais une dernière fois mon allure, puis me préparais à tourner les talons.
– Tu te fais belle pour moi?
Demanda Florian.
– Tu rêves, ma parole t’es dingue.
Rétorquai-je, pète sec. Je me préparais à tourner les talons quand il m’attrapa par le bras.
– On se refait une petite séance comme hier? Sans ton coup violent vers la fin bien sûr… Ça fait super mal tu sais… Bon alors, on y va ?
Demanda-t-il avec un sourire qui se voulait charmeur.
– Je ne suis pas ta chose, dorénavant tu me lâches, ok?
Répondis-je en le regardant droit dans les yeux. Je vis un léger trouble dans le regard de Florian. Il détacha ses doigts un à un, ne semblant pas en revenir. Je lui lançais mon plus beau sourire arrogant et tournais les talons.Je marchais en regardant droit devant moi, espérant qu’il garderait cette vue innée de moi. Au fond, j’avais peur de défaillir, peur de craquer à nouveau… Si je me laissais faire, j’allais me faire entraîner dans le joug de Florian et je doutais que je puisse m’en sortir un jour. Le reste de la journée se passa en toute tranquillité sans une visite de Florian. Je ne le croisais même pas dans le lycée ni même à la pause déjeuner. J’en avais conclus qu’il devait être occupé à se taper Cassie, voire une autre bombasse….
– Tu comptes rester là?
Me demanda quelqu’un… Je pivotais aussitôt, pour tomber nez à nez avec un garçon à lunettes que je ne connaissais pas.
– Quoi?
Demandai-je bêtement?
– J’aimerais accéder à la salle et tu bloques l’entrée.
Dit-il en désignant la porte. Je me dégageai aussitôt de l’entrée en lui lançant un regard furieux. « Sale con », pensais-je. J’avais été stoppée par une vue qui m’avait choquée avant d’entrer en classe d’italien. Florian était posté dans un coin, en compagnie agréable. Le fait choquant n’était pas de le voir avec une fille, le fait est que… la fille me ressemblait énormément. Pas une copie conforme, mais des attraits qu’on ne pouvait ignorer. La même chevelure roux/ébène que la mienne, une peau café au lait, des lèvres charnues et un corps fin. Seul son style ne me correspondait pas du tout. Elle portait un mini-short avec des bas-résilles. Son petit haut représentait Marilyn Manson le tout complété par des boots cloutées. Rien à voir avec moi. Je tirais une mine de dégoût. J’ignorais si c’était le fait que Florian m’ait remplacée si rapidement ou le fait que je sois jalouse. « Jalouse? Moi? Jamais ! Surtout pour ce déchet », pensai-je. Florian leva ostensiblement les yeux comme si il se sentait observé. Il m’adressa d’abord un regard froid puis un sourire se dessina à la commissure de ses lèvres. Il se tourna vers la fille, l’embrassa à pleine bouche en lui pinçant les fesses par la même occasion. Il prit congé et se dirigea droit vers moi. Je n’avais osé bouger de ma place, éberlué de la scène. Mon trouble devait se lire sur mon visage car il m’adressa un sourire de satisfaction. Je repris mes esprits et lui lançais un regard franc, m’avançais vers lui puis stopais subitement mon élan, l’air fière. Il se dirigea tranquillement dans une salle, vide… Je le suivi avec détermination et l’agrippais par les fesses une fois entrée. Il fut surpris par mon geste, car ses yeux s’equarquillèrent. Une fois la porte fermée, je me hissais sur la pointe des pieds, et l’embrassai avec fougue et rage. Puis je m’écartais de lui lentement…
– À partir de maintenant, c’est moi qui commande, tu es dominé, je suis dominante.
Lui disais-je.
– Ici? Tu ne serais pas maso sur les bords?
Demanda-t-il surpris. J’arpentai la pièce du regard. Je cherchais une faille ou autre dans cette pièce presque abandonnée. C’était la salle ou Florian m’avait amené lorsqu’il m’avait piégé. Je pivotais vers lui, les mains sur les hanches.
– Quoi? Ca te fais peur?
Demandai-je d’un ton de défi.
– Hé, ma belle, je te signale que c’est toujours moi qui tiendra les rênes.
Rétorqua-t-il avec un sourire vicieux.Je m’approchais de lui à petits pas, accentuant mes mouvements de hanches. Lorsque j’arrivais à sa hauteur, je levais les yeux vers lui. Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres, jubilant presque. Je posai mes mains sur son torse et descendit au niveau de sa taille. Je glissai une main sous son t-shirt, ce qui lui arracha un petit frisson. J’aventurais ma main plus haut en glissant ma deuxième main dans son jean. Mes doigts tripotèrent avec habilité sa braguette qui céda finalement. Son jean laissa entrevoir un boxer bleu nuit, bien moulant.Je me hissais sur la pointe des pieds, mordillait les lèvres de Flo, les titillait et l’embrassai avec une avidité non contenue. Je lui en arracha un hoquet. Ma main tripota son boxer quelques secondes puis j’osais m’aventurer plus bas. C’est ainsi, que sans vergogne, moi Mel la vierge, j’entrepris de branler ce mec qui deux semaines plus tôt m’avait prise pour son esclave. Ma main lui fit un bien fou car je le sentis s’agiter de petits spasmes. Je m’écartais de lui pour pouvoir lui ôter son t-shirt. Il se laissa faire, sans rien dire, surpris encore de la situation. Je balançais son t-shirt au loin et recommençai à l’embrasser.