Mes mains glissèrent dans son dos pour pouvoir masser ses fesses fermes et rondes.
Je tirais sans mal sur son jean et le lui fit glisser le long de ses jambes. Son boxer connu le même sort. Florian était à présent nu devant moi. Il était déjà bien excité. Son sexe était tendu comme prêt à l’assaut. Je commençais à le branler… Oui, je le branlais doucement et avec soin. Florian m’agrippa les fesses, renversa sa tête en arrière et ferma les yeux pour mieux profiter du plaisir que je lui procurais. Je le branlais de plus en plus vite, sentant ses mains s’insérer sous ma petite robe. Quand il voulu aller plus loin, je l’arrêtai d’une main.
– Non, c’est à mon tour de te procurer du plaisir.
Lui dis-je. Le geste joignant la parole, je m’agenouillais. Je regardais pendant quelques secondes sa belle bite en érection l’imaginant en moi et le plaisir probable qu’il pourrait me procurer. J’eus une petite douleur agréable au ventre d’excitation et sentit ma culotte se mouiller de plus en plus. Je le pris entier dans ma bouche, avide de goûter à nouveau à ces sensations. Je fis des va-et vient lent tout en lui caressant ses bourses. Je levais les yeux vers lui et je vis Florian qui me regardait. Il avait un regard brûlant de désir. J’accélerrai la cadence en veillant à ne pas le quitter des yeux. Avoir son sexe en bouche m’excitait de plus en plus. Flo était troublé par mon regard. Cela ne l’empêcha pas de m’agripper par la tête et de se plonger profondément dans ma gorge. Il fit des vas et vient dans ma bouche en poussant des souffles rauques. Il faisait littéralement l’amour à ma bouche. Il me tenait la tête, je ne pouvais plus rien contrôler. Je le sentis agité de spasmes violents et attendit le moment propice. Oserais-je? N’oserai-je pas? Ce dont je me doutais, arriva… Florian jouit dans ma bouche en poussant un long cri rauque et sexy. Je fis de mon mieux pour avaler le liquide salé que j’avais dans la bouche. J’avais envie de tout recracher mais je mis mon mal en patience et avala la totalité. Quand j’eus fini, je me léchai les lèvres avec un sourire en coin, Flo ne sembla pas en revenir, car il me regarda avec les yeux équarquillés. Je me levais, réajustai ma robe et lui adressai un sourire de victoire.
– Je t’avais dis que tu deviendrais mon petit salop. Toi dominé, moi dominante ! Attention, ne devient pas accro.
Dis-je avant de partir. Je quittais la salle sans un regard en arrière pour lui, satisfaite de moi. Le jeu ne faisait que commencer. Dans le quart-d’heure suivant, il revint vers moi.
– Sérieux, tu crois vraiment que tu peux me manipuler comme ça?
S’exclama-t-il fou de rage.
– Baisse d’un ton, please.
Lui intimai-je.
– Pour qui tu te prends?
Demanda-t-il en me fusillant du regard.
– Pourquoi ça te touche autant?
Florian ouvrit la bouche pour répliquer mais il la referma aussitôt. Il avait alerté le monde autour de nous avec ses cris. J’ignorais ce qui lui avait pris ainsi de m’attaquer en public. Quoique… j’avais des doutes sur les raisons de sa rage. Cela faisait une semaine que je l’ignorais royalement depuis notre dernière entrevue coquine. J’avais peu de temps à perdre avec tous les devoirs que me donnaient les professeurs et mes cours de danse me prenaient la quasi-totalité de mon temps libre. J’admets que j’aurais pu échanger ne serait-ce que quelques mots avec lui, mais je n’avais pas de compte à lui rendre. Nous ne sortions même pas ensemble après tout !
En sortant d’un cours, Flo me foudroya du regard, m’attrapa par les épaules et me bouscula à l’interieur d’une salle vide. Il ne supportait pas la foule rempli de curiosité que nous avions ameuté autour de nous… Rectification, qu’il avait ameuté. Il referma derrière nous et pivota vers moi, le regard brûlant de rage.
– Pour qui te me fais passer là?
S’écria-t-il.
– Va te faire voir ! Je n’ai pas de compte à te rendre que je sache.
Florian avait réussi à me faire sortir de mes gonds. J’étais de naturel à ne pas m’énerver aussi vite, mais là il m’agaçait vraiment trop.
– Tu me chauffes et tu me lâches comme un vulgaire déchet.
– Tu as exactement fais la même chose avec moi.
Rétorquai-je.
– T’es conne ou tu le fais exprès?
Je n’en tins plus, je le bousculai pour pouvoir sortir. Il m’avait énervée au plus haut point. Mais Flo ne l’entendait pas de cette oreille, il me retint fermement et me bloqua l’accès à la porte.
– Putain, laisse moi sortir !
M’écriai-je. Au lieu de cela, il me bouscula à l’autre extrémité de la salle. J’atterris violemment contre une table et j’en lâchai toutes mes affaires. Je me préparais à pester contre lui, mais Florian me sauta aussitôt dessus. Il me plaqua sur la table de cours et… vint poser ses lèvres contre les miennes. Je fus tant surprise que choquée par ce geste. Il m’embrassa avec une rage non contenue m’immobilisant les mains contre la table. Peu à peu, je me laissais aller et je répondis à son baiser. Il continua à m’embrasser avec véhémence sans interrompre le baiser. Il détacha ses mains lentement des miennes et me hissa pour pouvoir m’asseoir sur la table. Je me laissais faire le laissant même écarter mes jambes pour s’y installer. Il continua à m’embrasser laissant parcourir ses mains le long de mon corps. Il se détacha finalement de moi au bout de longues minutes et me regarda d’un air perdu.
– Quand est-ce que tu te donneras à moi ? J’ai envie de toi.
Murmura-t-il sur un ton de supplice. Il dut remarquer ma mine effarée car il se reprit aussitôt.
– Toutes les filles rêvent de coucher avec moi, pourquoi pas toi?
Je le regardai pendant un long moment sans rien dire…
– Mel, répond moi.
– C’est mon jeu, mes règles.
Lui disais-je sur un ton mauvais.
– Je te céderai quand j’en aurais envie.
Ajoutai-je pour enfoncer le clou, d’un ton dur. Florian Heinkel dut connaître le pire jour de sa vie car je le vis se décomposer sur place. Bizarrement, un sentiment de satisfaction nâquit en moi. J’étais heureuse de le voir ainsi, me suppliant de coucher avec lui. Avant c’était ces bandes de cruches qui lui suppliait de leur donner le plaisir dont elles rêvaient tant.
Dorénavant, Flo était à mes pieds seulement un mois après avoir fait ma connaissance.
– Tu avais raison quand tu disais que j’allais devenir une salope, mais ce ne sera pas ta salope.
Rétorquai-je avec un sourire mauvais. Je descendit de la table, prit le visage de Florian entre mes mains et l’embrassai doucement avec passion. Je m’écartais aussitôt de lui avant qu’il n’ait pu éprouver le moindre plaisir.
– On se retrouve plus tard mon coeur?
Demandai-je. Une question auquel je savais que je n’aurais jamais de réponse. « Où étais bien passée la douce Melissa? », pensai-je en mon fort intérieur. Ailleurs, et c’était mieux ainsi, me répondit mon subconscient.
Un soir de la semaine suivante, des consignes à la limite du strict et sur un air strident se faisaient entendre…
– Vous allez dès maintenant rejoindre vos chambres par groupe et on se retrouvera demain matin à sept-heures-trente dans le hall. J’espère que vous avez bien toutes et tous entendus.
Je fermais les yeux de frustration. Cette prof avait une voix agaçante qui me donnait envie de péter un plomb. Lorsque je ré-ouvris mes yeux, je sentis un regard pesant sur moi. Je pivotais légèrement la tête et je vis Flo qui me regardait. Il ne me lâcha pas du regard même lorsqu’il vit que je l’avais remarquée.
– Hé, la Mistinguett, on y va?
Fit une fille de ma classe. Je repris mes esprits et m’empressai de suivre les filles sans un regard en arrière. Le lycée avait concrétisé l’idée de nous amener en Italie pour trois jours. Au fond de moi, j’avais comme un pressentiment que ce séjour n’allait pas être vraiment l’éclate.
Dans ma chambre, nous étions cinq filles de ma classe d’italien. Je m’allongeais sur le lit en poussant un long soupir. « Oui, ce voyage n’allait pas être l’éclate ». Dommage que Camilla et Anna n’étaient pas là elles aussi, ça aurait été beaucoup mieux. Mais vu qu’elles ne faisaient pas d’italien… Je n’arrivais pas à dormir. Je m’étais retourné plusieurs fois dans mon lit sans parvenir à trouver le sommeil. Je repensais encore à la semaine d’enfer que j’avais fait vivre à Florian. Je repensais surtout au fait qu’il s’était éloigné de moi depuis. À croire que je n’existais plus à ses yeux. Il n’y avait que ce soir où il avait posé un regard sur moi. Repensait-il de nouveau à moi? Avait-il envie de moi? Ces questions me taraudaient l’esprit depuis un long moment. Une douleur naquit en moi.