J’avais terriblement envie de sexe. Du moins, j’avais envie de sexe avec Flo.
Je fermais douloureusement les yeux pour me chasser cet image de l’esprit. Je n’en tins plus et je me levais brutalement du lit. L’air frais caressa mes jambes nues. Je fixais l’obscurité pendant quelques secondes hésitant encore à sortir. « Et puis merde ! », pensais-je. Je sortis pieds nues dans les couloirs vêtue simplement de mon pijama. Étais-je folle? Sûrement. Mon short de pyjama était minuscule et mon débardeur fin. J’osais espérer que je ne croiserais personne du lycée ni même d’inconnus. J’avais enregistré le numéro 51 lors de l’appel. Florian était dans la chambre numéro 51. Qu’espérais-je au juste? Arriver gentiment avec un grand sourire et me présenter à moitié nue devant 5 mecs? Il était déjà trop tard car ma main avait toqué à la chambre 51 sans que je n’aie pu l’arrêter. J’entendis une voix étouffée puis une plainte. La porte s’ouvrit finalement à la volée laissant apparaître un Florian les yeux à demi-clos. Lorsqu’il s’aperçut que c’était moi, ses yeux s’ouvrèrent instantanément.
– Mel?
Je lui sautais au cou et l’embrassai me fichant éperdument qu’il y ait du public ou non. Flo me rendit son baiser d’un air maladroit puis se reprit aussitôt en me soulevant du sol. Je passais mes jambes autour de sa taille sans interrompre notre baiser.
– Qu’est-ce que tu fais ici?
Demanda-t-il à bout de souffle.
– Il y a quelqu’un?
Il secoua la tête. J’arpentai la chambre du regard et constatait qu’il n’y avait effectivement personne. Je refermais la porte derrière nous et le dirigeait vers le lit le plus proche pour l’y pousser dedans. À peine allongé sur le lit, je me mis à califourchon sur Flo pour reprendre nos baisers. Il m’embrassa comme si il ne m’avait pas vu depuis une éternité et laissa balader ses mains sur mon corps. Je le laissais faire en profitant de glisser ma main dans son boxer. Je le sentis déjà raide dans mon entre-jambe. Je mouillais aussitôt. Florian me fit basculer sous lui et s’installa entre mes jambes. Il me fit des suçons dans le cou et en profita pour glisser sa main sous mon débardeur. Comme je ne portais pas de soutifs, Flo sentit clairement mon excitation par mes tétons qui pointaient. Il en lécha le bout puis les suça avidement. Il passa des coups de langue sur mes seins m’arrachant un frisson de plaisir. De sa main libre, je le sentis la glisser dans mon short. Il libéra mon ouverture en écartant ma culotte et plongea un doigt en moi. J’avais envie de crier mon plaisir. En une seconde à peine, il avait réussi à me procurer du plaisir avec un magnifique doigté. Il glissa un autre doigt en moi et fit des vas et vient.
– Continue.
Murmurai-je en gémissant.
– Tu aimes ça?
Chuchota-t-il avec un sourire.
– Oui !
Criai-je malgré moi. Il accéléra ses vas et vient en me regardant d’un air malicieux. Lorsque je voulus glisser ma main dans son boxer, il m’arrêta.
– C’est à moi de te faire plaisir.
Murmura-t-il. Il m’ôta aussitôt mon débardeur dévoilant mes seins. Et s’empressa ensuite de s’attaquer au bas en m’arrachant mon short et ma culotte par la même occasion. Il m’écarta les jambes et passa un coup de langue sur ma moule. Je sentis sa langue s’introduire en moi, puis un doigt, puis deux, tout en continuant de me butiner le clitoris. Je me cambrai n’en tenant plus d’autant de sensation à la fois. Florian m’arracha un cri lorsqu’il introduisit brutalement un troisième doigt.
– Oh mon dieu….. Oh…
Murmurai-je me sentant prise de spasmes. Il savait y faire. Ses caresses m’avaient manquées, son plaisir m’avait manqué. Il se releva après m’avoir octroyé multiples orgasmes, sourire au lèvres.
– Prends moi…
Chuchotai-je.
– Quoi?
Demanda-t-il.
– Fais moi l’amour, Florian, s’il te plaît.
– Tu ne voulais pas attendre?
Demanda-t-il, surpris.
– Fais moi l’amour.
Suppliai-je.
– A tes ordres, ma douce.
Répondit-il, sourire aux lèvres. Florian hésita une seconde en me regardant d’un air perdu. Il se leva finalement du lit et alla chercher quelque chose. J’avais deviné ce qu’il allait chercher. Il revint vers moi, s’installa dans le lit et commença à m’embrasser. Il posa ses mains sur mes seins et les malaxa avec douceur. Je le laissais s’installer entre mes jambes. Je le sentais raide et tendu malgré le tissus qui nous séparait. Il mordilla mon oreille, m’embrassa le cou, les seins… J’en pouvais plus, il fallait qu’il me prenne, tout de suite. Florian me laissa saliver encore et encore. Ses doigts se baladèrent sur mon ventre. Il en introduisit un doucement en moi m’arrachant un gémissement. Un sourire satisfait se dessina sur son visage.
– Qu’est-ce que t’attends?
Demandai-je, n’en tenant plus.
– Je veux te faire grimper aux rideaux, darling.
Répondit-il. Il me doigta avec finesse et agilité m’arrachant des gémissements plaintifs. J’avais envie qu’il me fasse l’amour, je le voulais en moi. Il cessa de me doigter et s’assit sur le lit. Je l’entendis déballer un paquet puis il jeta l’emballage dont je pouvais distinguer la marque sur le lit, tout en gardant dans l’autre main cette « précieuse protection ». Il se rapprocha de moi et agita le préservatif sous mon nez.
– T’en as toujours envie?
Me demanda-t-il avec un large sourire. Je l’attrapais par les cheveux sur le coup.
– Fais moi l’amour, immédiatement.
Florian entreprit d’enlever son boxer pour mettre son préservatif Manix. Il avait un pénis dont il ne pouvait se plaindre. Une grosseur assez convenable. Il avait mis le préservatif avec une rapidité étonnante. Florian s’installa entre mes jambes. Je sentis sa queue caresser l’entrée de ma moule. Je fermais les yeux, anxieuse… Il introduisit ainsi sa bite petit à petit dans ma chatte très mouillée. Une douleur atroce se fit alors en moi. Il s’arrêta aussitôt.
– Tu es sûre que tu veux continuer?
– Oui.
Répondis-je. Je fermais à nouveau les yeux et tentai d’oublier la douleur. Je sentis la moitié de sa bite en moi. Il s’enfonça davantage et commença à faire des lents va et vient. Mon corps s’adapta petit à petit à la douleur. Ses va et vient se firent légèrement plus rapides. Je commençais à ressentir du plaisir petit à petit. Je dirigeais mes mains vers ses fesses rondes et fermes et le dirigeait en moi. Flo le prit en signe d’encouragement et s’enfonça profondément en moi de plus en plus rapide. La douleur qu’il y avait plus tôt s’était totalement envolée. Mes gémissement se transformèrent peu à peu en cri.
– Florian…
Gémis-je.
– Tu aime?
Murmura-t-il contre mon oreille.
– Oui !
Il accéléra. Je sentais son pénis entrer en moi de plus en plus violemment. Je me cambrais sous son corps athlétique lui suppliant de continuer encore et encore. Il ralentit peu à peu. Il m’embrassa fougueusement, à bout de souffle.
– On peut tenter autre chose?
Demanda-t-il. Je répondis par un « oui » hésitant.
– Mets toi sur moi.
Florian s’allongea sur le lit et attendit que je m’installe sur lui. Je me mise à califourchon sur lui et j’attendis qu’il me pénètre à nouveau. Je me laissais tout d’abord guider par lui lorsqu’il m’attrapa par les hanches. Je fis des petits mouvements avec mon bassin me sentant un peu mal à l’aise d’être ainsi regardée par lui.
– Tu n’as pas à te sentir gênée.
Dit-il comme si il lisait dans mes pensées. Je devins plus à l’aise dans mes mouvements et le laissait ainsi me pénétrer au plus profond de mon être. Je renversai la tête en arrière, me sentant prise de spasmes. Il était si bon !
– Cri.
Murmura-t-il. Je ne me fis pas prier et criais mon plaisir à gorge déployée.
– Vas-y, plus vite ! Oh Encore… Encore… Oh mon Dieu, ne t’arrête pas…
Sous le feu de l’action, Florian me fit balancer en dessous de lui et me prit à nouveau en missionnaire. Il se laissa complètement aller et me pénétra sans retenue.
– Oh… mein… G… !
Il jouit en moi. Du moins, c’est ce que je devinai à en voir sa tête. Il s’écroula ensuite sur moi, aux anges.