Ils allaient vraiment le faire ! Stan rapprocha ses lèvres prés de celles de Flo. Ils fermèrent les yeux et s’embrassèrent. Ils se roulaient une véritable pelle ! Sous mes yeux ! Ils s’écartèrent au bout de ce qui sembla durer une éternité et me regardèrent d’un air malicieux.
– À moi !
Lança Florian avec un regard coquin. Stan lui dit quelque chose en polonais et esquissa un sourire ravi.
– Louve, j’ai acceptée de me soumettre au loup, tu dois désormais Związać cię.
Dit Stan dans un sourire cristalin.
– Je ne comprends pas le polonais.
Dis-je.
– T’accoupler.
Dit Flo.
– Quoi?
M’étranglai-je.
– Avec qui ? Pourquoi ?
– Une belette mâle ne se soumet jamais à un loup. Or, tu l’as ordonné, donc je te demande de t’accoupler avec le loup, devant moi.
Répondit Stan.
– Quoi ? Mais je ne peux pas…
– C’est le jeu.
Dit Florian.
– Je ne…
Protestai-je faiblement. Florian se leva et vint à ma rencontre.
– T’en fais pas.
Murmura-t-il contre mon oreille. Il se mit derrière moi, m’embrassa la nuque, les épaules… Je sentais le regard électrique de Stan sur moi. Flo m’aida à me relever et continua ses baisers sur moi, un peu partout.
– Ferme les yeux si tu veux, tu appréciera plus.
Je ne pouvais pas fermer les yeux, pas avec le regard électrique de Stan sur moi. Il ne ratait pas une miette de ce qui était en train de se produire. Florian glissa une main sous ma robe, en passant une main dans mes cheveux. Je regrettai aussitôt la robe courte d’été que j’avais mise pour lui faire plaisir. Je ne m’attendais pas à ce que les choses tournent ainsi. Même si je ne le voulais pas, le plaisir commençait peu à peu à m’envahir sous les caresses de Florian. Je tentai de lutter, en vain. Il osa l’irréparable en glissant un doigt en moi. Je poussai un gémissement plaintif.
– Jest dobrze.
Dit Stan dans sa langue avec un large sourire. Je comprenais rien… Florian me mordilla le lobe de l’oreille et posa un baiser sur la naissance de ma nuque.
– Laisse toi aller.
Chuchota-t-il. Il introduisit un autre doigt en moi. Mes gémissements se firent de plus en plus poussés. C’est ainsi, que pour la première fois de ma vie, je vivais indirectement un plan à trois. Le début de ma fin? Flo me fit cambrer en avant et posa mes mains sur le dossier de la chaise. Il releva ma robe. Je l’arrêtais tout de suite.
– Arrête, je ne peux pas.
Dis-je.
– Tu es soumise, louve.
Intervint Stan. Je lui décochais un regard noir.
– Laisse toi faire, je te promet que tu vas aimer ça.
Me dit Florian d’une voix suave. Je me relevais aussitôt, hors de moi…
– Flo, je ne peux pas ! Merde ! Je peux juste pas me faire baiser devant un autre mec !
M’écriai-je.
– Fais comme si je n’étais pas là.
Sussura Stan.
– Allez vous faire voir !
– Calme toi Mel, ok? Reprends ta respiration et ne me regarde que moi, oubli Stan.
La voix de Florian m’apaisa quelque peu. Il avait raison. Je me concentrais sur lui et j’oubliais peu à peu la présence de Stan.
– Très bien, joli coeur, maintenant tu ne vas qu’entendre ma voix.
Dit Florian sur un ton doux. Je me mis dos à Stan et me concentrai d’avantage sur les lèvres de Flo, sa voix, son visage. Il se pencha vers moi et m’embrassa. Je le laissais faire et lui rendit son baiser. Il avait un goût sucré. Un arrière gout d’alcool mélangé à la cerise. Il balada ses mains sur mon corps faisant hérisser les poils de ma nuque. Sa main se balada dans mes cheveux, m’arrachant un frisson. Mes mains vinrent inexpliquablement se poser sur son torse. Je laissais courir mes doigts sur la musculature cachée par le tissus de ses vêtements. J’attrapais les pans de son t-shirt et le lui fait passer par-dessus la tête. Florian était à présent torse nu devant moi. Je ne me reconnaissait plus. J’étais prête à tout pour ressentir le plaisir donné par Florian, comme une drogue… Il m’embrassa à nouveau, glissa sa langue entre mes lèvres, la mêla à la mienne dans un baiser doux et sauvage. Je le sentis relever ma robe au niveau de ma taille puis sans demanda mon avis, me l’ôta. Il poussa un sifflement admiratif en voyant mes dessous. De la lingerie en dentelle couleur corail. Florian me souleva dans ses bras et me posa sur le dossier de la chaise. Il me maintint contre lui par la taille. Sa bouche descendit sur ma nuque puis au niveau de ma poitrine. Il tira sur le bout de tissu de mon soutien-gorge et fit sortir l’un de mes seins à l’air libre. Il le téta, le suça, l’avala entièrement dans sa bouche m’arrachant un gémissement. Son autre main vint s’aventurer dans mon intimité. Il écarta ma culotte et glissa un doigt en moi visant mon point d’excitation. Je poussai un cri d’extase, ainsi livrée à lui.
– Douce Melissa, je savais que t’aimerais ça.
Murmura-t-il contre mon oreille. Il m’arracha encore quelques petits cri en me doigtant avec conviction me jetant de temps en temps des coups d’oeil, sourire aux lèvres. Il arrêta ses caresses, me souleva puis me posa à terre. Je lui adressai un regard paniquée devinant la suite. Il m’embrassa rapidement et me fit tourner dos à lui. En faisant face, je me heurtais au regard avide de Stan. Il me regardait avec une lueur brûlante dans les yeux, sans se décontenancer. Je fus troublée par ce regard tout neuf sur moi. Je ne le quittais pas du regard, oubliant momentanément les mains de Florian sur moi. Stan esquissa un sourire en coin. J’entendis Florian ouvrir sa braguette et laisser tomber son jean au sol. Il me caressa les fesses et me donna ensuite une tape. Je fermais les yeux, pour ne plus sentir le regard de Stan sur moi. Florian glissa un doigt en moi et fut satisfait de l’humidité de mon antre. Il fit glisser ma culotte sur mes jambes. C’est ainsi, qu’il eue une vue de mes fesses offertes à lui. Il s’installa contre moi, colla ses cuisses contres mes jambes et s’introduisit doucement en moi. la douleur fut vive. Son penis beaucoup trop volumineux semblait déborder dans ma petite chatte.
– Respire…
M’intima-t-il. Je fis ce qu’il dit et sentit sa queue me pénétrer centimètre par centimètre. Je m’agrippais de toutes mes forces au dossier de la chaise en essayant de m’habituer à la présence de sa bite en moi. Il fit de lent va et vient en moi, m’arrachant un petit cri.
– Je te fais mal?
Demanda-t-il.
– Non, continu.
Dis-je. Florian continua ses va et vient en moi, me laissant m’habituer au volume de son sexe. Peu à peu, la douleur se mua en plaisir. Je gémis de plus en plus fort l’intimant ainsi à accélerer. Florian me pénétra de façon plus rapide et plus violente. Son bassin claquait contre mes fesses m’arrachant dorénavant des cris stridents. Il fallait que je m’accroche de toutes mes forces au dossier de la chaise, car ses mouvements étaient plus rapides et tellement fluides.
Florian m’attrapa par les cheveux, colla une main contre ma bouche et s’enfonça au plus profond de mon être. Je criais toute ma douleur et tout mon plaisir en cri sourd que seule moi je pouvais entendre. J’avais envie de le supplier d’arrêter mais ma bouche était bâillonner par sa main. Je lui griffais le bras, l’obligeant à enlever sa main.
– Plus doucement !
M’écriai-je. Florian ralentit ses mouvements mais ne me lâcha pas la tête. Je sentis une main étrangère se poser sur mon dos. Je relevais la tête et croisai le regard de Stan. Il s’agenouilla à mon niveau et me caressa doucement la tête tout en approchant sa bouche de mon oreille.
– C’est bien ma louve, tu es enfin devenue une véritable petite salope.
Me fit-il entendre. Ce fait disant, il rapprocha ses lèvres des miennes et m’embrassa. Lorsque Stan s’écarta de moi, je restai bouche bée. Je repris mes esprits et réalisai finalement la tournure des choses. « Je t’avais bien dit que tu deviendrai ma salope », m’avait dit Florian un jour, me souvins-je.
– Flo, dégage de là !
M’écriai-je. Florian se retira de mon vagin humide, surpris. Je ramassais ma culotte avec rage et m’empressai de me rhabiller. Ma robe était mise de travers, mais je m’en fichais bien désormais.